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Sea, whales and sun

En ce 15 août, en attendant de finir d'autres articles pour ce blog concernant ma traversée de l'Indien, j'ai la chance d'avoir une place qui se libère pour un "après-midi baleines". Je suis au courant de cela par un de mes colocs, Tof (pour Christophe). C'est vrai que la colocation est un super moyen de se faire des potes quand on arrive dans un endroit, en plus de payer moins cher son loyer (mais bon, il faut faire attention sur qui on tombe...)

 

Donc nous voilà partis à 13h du port avec pique-nique et bières, à 12 sur une vedette à moteur, conduite par Lise qui a son permis bateau. Une bonne ambiance qui reste au beau fixe malgré les baleines qui restent invisibles pour ce début d'exploration. On décide d'aller pique-niquer vers la côte, en s'amarrant à une bouée, pour chercher les baleines ensuite. Pain, pâté, tarama, pizzas font le tour du bateau, sans oublier les bières bien fraîches. On blague, on discute et on pique une petite tête pour ensuite repartir pour trouver nos baleines.

 

Et nous ne serons pas déçus : dans cet après-midi ensoleillé, nous ne verrons pas moins de 5 ou 6 baleines avec un festival de queues, nageoires et quelques beaux sauts. Nous aurons en prime un baleineau qui fait joujou ! C'est la première fois que j'en vois et je suis émerveillée : tant de grâce pour des mastodontes de plusieurs tonnes... Même s'ils sont brefs, ces moments de contemplation de ces merveilles de la nature sont du pur bonheur. 2 jours après, au moment où j'écris ces lignes, j'ai encore un saut qui reste gravé dans ma tête que je repasse en boucle, encore et encore.

Alors, c'est vrai, on ne les aura pas vues de tout près*, mais on en a tout de même vu plusieurs. Mais avec l'ambiance qu'il y avait sur le bateau, la vitesse quand on allait sur site et le beau temps, on n'aurait pas vu de baleines que ça m'aurait peu dérangé. Elles ont été la cerise sur le gâteau ! Et quelle cerise !

De retour à la coloc, je me suis couchée pas trop tard car j'étais bien fatiguée et le lendemain je m'étais concocté une bonne petite randonnée en solo. 

Départ pour les hauteurs dans un instant...

 

*pas vues de tout près : pour ne pas trop déranger les baleines, puisqu'elles viennent ici mettre bas et élever quelques temps leur petit dans les eaux chaudes de la Réunion avant de repartir se nourrir au pôle, il faut éviter de s'approcher de trop près. Il existe une "charte baleine" qui autorise par exemple maximum 5 bateaux dans les 100m autour de la baleine ; le fait de ne pas se mettre entre la baleine et le large, etc... Mais le problème c'est que tout le monde veut voir les baleines, et que parfois (ou souvent?) certains ne respectent pas les règles. Comme pour cette journée un bateau de pêche-promenade qui était si près qu'on aurait dit qu'il voulait monter sur le dos de la baleine... Nous qui essayions de respecter les règles, nous étions tout de même un peu dégoûtés du comportement de ces gens. Jusqu'où s'arrêtera la société de consommation ?

Une super ambiance sur le bateau
Une super ambiance sur le bateau
Une super ambiance sur le bateau
Une super ambiance sur le bateau
Une super ambiance sur le bateau

Une super ambiance sur le bateau

Randonnée en solo vers l'îlet Alcide

Hier, après la sortie baleines, j'avais envie de marcher un peu. Comme la randonnée prévue par certains membres de la coloc est tombée à l'eau, j'ai décidé de me préparer la mienne, en solo. Mon choix s'est arrêté sur l'îlet Alcide par Sans Soucis car ça n'est pas loin de chez moi, de difficulté moyenne (15km, 1000m d'ascension).

Je suis sur les lieux vers 9h30, ce qui n'est pas très tôt pour une rando, mais ce qui m'a permis de faire une bonne nuit de 10h de sommeil... Je gare ma voiture dans un coin à l'ombre au milieu des cannes à sucre et me voilà partie avec dans le sac à dos mon appareil photo, mon pique nique,  de l'eau, la crème solaire et un paréo. 

Le soleil tape déjà pas mal et le début de la montée se fait en suant à grosses gouttes, malgré le chapeau que j'ai sur la tête. Je sens des rivières de sueur me dégouliner dans le dos et sur le torse... Prendre des photos me permets de me reposer un peu, mais ce n'est pas suffisant et je dois m'arrêter régulièrement pour boire, reprendre mon souffle. Je croise déjà des randonneurs, bien équipés avec t-shirts respirants, shorts et camel-pack* sur le dos qui descendent déjà à petites foulées : des grands malades, pensais-je à ce moment-là. Une autre partie de la montée se fait, Dieu merci, sous les arbres, ce qui fait que j'ai moins chaud. Par contre, je dois m'arrêter régulièrement pour laisser reposer mes cuisses qui n'en peuvent parfois plus des marches à monter et descendre (mais surtout monter !). Sur mon chemin, je trouve quelques petits autels dressés ça et là, au détour d'un sentier : très mignons et toujours une surprise de découvrir ces petits coins fleuris là où on ne les attend pas. De loin en loin, tout au long de la montée, j'ai un aperçu des panoramas et me régale d'avance de ce que je vais voir arrivée en haut. De petits oiseaux peu farouches viennent aussi me dire bonjour pour mon plus grand ravissement.

 

* camel-pack : petit sac à dos qui sert de gourde en quelque sorte, un tuyau fixé à une des bretelles arrivant sur l'épaule permettant de boire sans s'arrêter. Très pratique plutôt que d'enlever son sac pour la nième fois afin d'atteindre la bouteille tant convoitée...

 

Après 2h30 de marche (je suis dans les clous de ce que prévoit le site "randopitons"), j'arrive à l'îlet Alcide, qui a été habité pendant 40 ans par un homme qui a essayé (et réussi à priori) de le cultiver. Difficile d'imaginer la vie de quelqu'un ici, qui plus est au début du 20ème siècle...

Je m'assois à une table pour pique-niquer en mettant mon paréo sur les épaules car un petit vent souffle et avec mon t-shirt trempé de sueur, je risque d'attrapper froid (il faut vraiment que j'investisse dans un t-shirt respirant !).

Sur les conseils d'autres randonneurs, je monte ensuite jusqu'à un point de vue nommé "les terrasses", situé un peu plus loin. C'est alors que je me dis qu'il faut que j'arrête de monter parce que là, mes cuisses et mes mollets commencent à crier grâce : malgré mes étirements ce midi, je sens les crampes venir lorsque les ''marches" (vraies marches, rochers ou racines) sont plus  hautes. Mais l'effort vaut le détour car la vue sur le début de Mafate et la Rivière des Galets en fond de ravin est époustouflante... Je vois des maisons sur certaines parties plates : comment les gens font-ils pour vivre là? Il faudra que j'aille leur poser la question un de ces jours...

Après les quelques photos qui s'imposaient, je décide de redescendre. Et comme je ne me sens pas en méforme, je décide de descendre en petites foulées*. C'est donc parti pour une descente express, où je fais très attention où je mets les pieds... mais comme je ne suis pas une grande sportive ni une grande coureuse, les faux plats et les montées se font en marchant, pas en courant. Mais d'un bon pas ! je croise des gens en sens inverse lors de ma redescente : cette fois-ci c'est eux qui doivent me prendre pour une grande malade !

A un embranchement, j'ai un doute mais crois reconnaître le chemin qui part tout droit, sans pancarte (puisque les autres n'indiquaient pas "sans soucis"). Et bien, malheureusement pour moi, je finis par m'en faire du soucis, car je m'aperçois que je n'arrive pas du tout à mon commencement... En interrogeant deux jeunes femmes, elles me disent que je suis au Maïdo ! Soit très loin de mon point de départ... Oups !

Elles acceptent gentiment de me prendre en voiture, pour finalement me reconduire jusqu'à "Sans soucis". Je ne remercierai jamais assez mes sauveuses : Ingrid, Loane et les filles de cette dernière : Eva (qui a pris la photo de nous 4) et Lana. Elles ont tout de même fait 3/4h de voiture pour me ramener !!! Chapeau la générosité ...

 

*descendre en petites foulées : au final, c'est une technique que je referai.  Bien-sûr, il faut que le sac soit sanglé serré et qu'il ne "carillonne" pas à chaque pas. Mais c'est beaucoup moins fatigant pour les articulations et les muscles car on n'a pas à se "retenir" à chaque pas, il suffit "juste" de se laisser aller avec la pente (attention où on met les pieds!). Et en plus, cerise sur le gateau (ou lacet sur la chaussure, c'est comme vous voulez), on arrive plus vite, donc on se fatigue moins. Si je ne m'étais pas trompée, j'estime que j'aurais mis 1h-1h15 pour redescendre jusqu'à ma voiture.

 

Une partie (facile !) du chemin sous les arbres ; quelques petits autels au détour du chemin ; vue magnifique sur le début du cirque de Mafate depuis "les terrasses" ; une des jolies fleurs rencontrées ; des petits oiseux peu farouches
Une partie (facile !) du chemin sous les arbres ; quelques petits autels au détour du chemin ; vue magnifique sur le début du cirque de Mafate depuis "les terrasses" ; une des jolies fleurs rencontrées ; des petits oiseux peu farouches
Une partie (facile !) du chemin sous les arbres ; quelques petits autels au détour du chemin ; vue magnifique sur le début du cirque de Mafate depuis "les terrasses" ; une des jolies fleurs rencontrées ; des petits oiseux peu farouches
Une partie (facile !) du chemin sous les arbres ; quelques petits autels au détour du chemin ; vue magnifique sur le début du cirque de Mafate depuis "les terrasses" ; une des jolies fleurs rencontrées ; des petits oiseux peu farouches
Une partie (facile !) du chemin sous les arbres ; quelques petits autels au détour du chemin ; vue magnifique sur le début du cirque de Mafate depuis "les terrasses" ; une des jolies fleurs rencontrées ; des petits oiseux peu farouches
Une partie (facile !) du chemin sous les arbres ; quelques petits autels au détour du chemin ; vue magnifique sur le début du cirque de Mafate depuis "les terrasses" ; une des jolies fleurs rencontrées ; des petits oiseux peu farouches
Une partie (facile !) du chemin sous les arbres ; quelques petits autels au détour du chemin ; vue magnifique sur le début du cirque de Mafate depuis "les terrasses" ; une des jolies fleurs rencontrées ; des petits oiseux peu farouches
Une partie (facile !) du chemin sous les arbres ; quelques petits autels au détour du chemin ; vue magnifique sur le début du cirque de Mafate depuis "les terrasses" ; une des jolies fleurs rencontrées ; des petits oiseux peu farouches

Une partie (facile !) du chemin sous les arbres ; quelques petits autels au détour du chemin ; vue magnifique sur le début du cirque de Mafate depuis "les terrasses" ; une des jolies fleurs rencontrées ; des petits oiseux peu farouches

Mes deux sauveuses (Loane à gauche et Ingrid à droite) avec Lana, Eva étant en train de prendre la photo. Merci pour tout !

Mes deux sauveuses (Loane à gauche et Ingrid à droite) avec Lana, Eva étant en train de prendre la photo. Merci pour tout !

Le Maïdo au lever du soleil : monte là-dessus et tu verras Mafate !

Vendredi, en plus de préparer ma randonnée pour samedi, je m'étais dis qu'aller se prendre un petit dej' sur le sommet du Maïdo en regardant le soleil se lever pourrait être une idée sympa. Malheureusement, même si elle a séduit mes colocs, personne n'a voulu venir car il fallait se lever à 5h du matin pour faire les 1h15 de route nécessaires... Mais moi, vu que je risque bientôt de travailler, rien ne m'effraie pour profiter à fond de la Réunion pendant le temps qui m'est imparti. Je prépare donc mon sac le samedi  soir, petit dejeuner compris, en vue d'un départ  rapide le dimanche matin. J'en profite aussi pour chercher la route qui permet d'aller à 3 bassins, près de St Gilles (une source se déverse en 3 bassins successifs, dont 2 avec cascade), pour faire bonne mesure.

Me voilà donc debout à 5h. Je mets les quelques éléments restés au frigo dans mon sac et pars dans la nuit noire. Malheureusement, je ne connais pas très bien le chemin qu'on m'a indiqué en prenant par le haut de Bois de Nèfles (là où j'habite) et je me retrouve à mon point de départ. Je décide alors de passer par la 4 voies, car là je connais mieux (mais du coup, j'ai perdu 20 précieuses minutes).

La route pour monter tout en haut (2200m d'altitude !) est pleine de virages qui n'en finissent pas... Nauséeux s'abstenir ! Je vois le ciel s'éclaircir petit à petit et j'ai peur de ne pas arriver en haut avant le lever du soleil... Aussi j'en demande pas mal à ma petite twingo de location, jouant entre la seconde et la troisième, prenant les virages serrés et dépassant même un 4x4 qui avance à la vitesse d'un escargot.

Arrivée tout en haut, je bondis comme un diable hors de ma voiture à peine garée et me précipite vers les ultimes marches avant la rambarde. En un seul coup d'oeil sur le panorama, je suis instantanément récompensée : la vue sur cet océan de nuages que crèvent quelques pics acérés est sublime ! Devant tant de beauté, les larmes me montent aux yeux et j'en ai le souffle coupé. Je mets une minute à me ressaisir et, fébrile, je sors mon appareil photo pour immortaliser cet instant magique. Le soleil fait des jeux de lumière absolument fabuleux dans les nuages, certaines parties semblant éclairées par en dessous, d'autres composées d'or liquide...

Une fois les premières minutes du lever de soleil passé, je m'installe tranquillement dans un petit coin à l'écart pour prendre mon petit dej' tranquille, face au soleil et à ce panorama hors du commun.

Ce n'est qu'une heure plus tard que je descendrais (malgré le froid qui rendait ma polaire indispensable), en me promettant de revenir.

 

Féérie d'un lever de soleil sur une mer de nuages crevée par quelques crocs noirs ; jeux d'ombre et de lumière
Féérie d'un lever de soleil sur une mer de nuages crevée par quelques crocs noirs ; jeux d'ombre et de lumière
Féérie d'un lever de soleil sur une mer de nuages crevée par quelques crocs noirs ; jeux d'ombre et de lumière
Féérie d'un lever de soleil sur une mer de nuages crevée par quelques crocs noirs ; jeux d'ombre et de lumière

Féérie d'un lever de soleil sur une mer de nuages crevée par quelques crocs noirs ; jeux d'ombre et de lumière

3 bassins, 2 cascades... et 1 plongeon !

Après m'être ébloui les yeux avec ce lever de soleil sur le MaÏdo, rien de mieux pour continuer que 3 jolis bassins agrémentés de 2 cascades ! Me voilà donc repartie sur mon fidèle destrier blanc (et oui, ma twingo est blanche ;) ) pour trouver mes petits coins de paradis.

La marche pour accéder à chacun des bassins est facile, il suffit pour la grande majorité de suivre un canal de collecte d'eau.

Bassin Cormoran, le plus bas, est un des moins visités car un peu plus difficile d'accès : le sentier est un peu plus escarpé et un peu plus humide, donc glissant (et encore, on est en saison sèche). Mais quand on y arrive, non seulement on a droit à une jolie cascade, mais surtout à de magnifiques et gigantesques bouquets de bambous. En prime, en remontant, vous pourrez même acheter un café, une bière ou un soda à l'ermite qui vit ici, qui répond au nom de Franck. J'ai discuté un peu avec lui mais n'ai pas tout compris. Tout ce que je peux vous dire c'est qu'il est là depuis 2008 et qu'il n'aime pas que l'on prenne sa maison et ses animaux en photo car il a peur que l'on capture leurs esprits et qu'on les emmène au loin.

Cascade ; les bambous, lieu d'immortalisation (éphémère tout de même) d'un passage, cathédrale de verdure
Cascade ; les bambous, lieu d'immortalisation (éphémère tout de même) d'un passage, cathédrale de verdureCascade ; les bambous, lieu d'immortalisation (éphémère tout de même) d'un passage, cathédrale de verdure

Cascade ; les bambous, lieu d'immortalisation (éphémère tout de même) d'un passage, cathédrale de verdure

Bassin des Aigrettes est celui qui a la plus grande cascade. L'été, quand le soleil est bien haut, les eaux deviennent d'un magnifique bleu turquoise très pur. Des papyrus et bois de songe, ainsi que des petits arbustes l'entourent, en faisant un havre très agréable. J'y ai rencontré Kevin et Fred qui avaient tendu une ligne de "slackline"* et jouaient les funambules. Combinaison oblige, car l'eau est fraîche !

*Slackline : sorte de funambulisme moderne où l'on marche sur une sangle de 3 cm de large environ, tendue entre 2 points. Cette discipline a été rendue populaire par les vidéos de funambules traversant des ravins au moyen d'une slackline tendue entre les deux.

Une jolie cascade et des équilibristes : Kevin et Fred
Une jolie cascade et des équilibristes : Kevin et Fred
Une jolie cascade et des équilibristes : Kevin et Fred

Une jolie cascade et des équilibristes : Kevin et Fred

Bassin Bleu est le bassin le plus haut, là où il n'y a pas de cascade car l'eau de source sort du sol. L'eau y est bien fraîche (j'ai testé) et d'un magnifique bleu lagon transparent. C'est un régal pour les yeux, d'autant qu'une végétation foisonnante l'entoure. Mais malheureusement, comme il est très fréquenté, il y a aussi un certain nombre de déchets dans les coins, ainsi qu'un canapé ! On se demande comment il a pu atterrir là...

Comme un certain nombre de personnes, je me suis baignée dans ces eaux fraîches (c'est le cas de le dire!) et cristallines. Mais la grande attraction de ce bassin est un plongeon que l'on peut faire du haut d'un rocher, à 6m*. J'ai longtemps hésité mais comme j'ai trouvé en Marie, une jeune fille en vacances ici, une caméraman coopérative, j'ai décidé de tenter le coup. Je gravis donc le sentier dans les rochers pour me rendre au promontoire. Autant le dire tout de suite, je n'ai jamais plongé d'une telle hauteur, même en piscine (plonger du plongeoire m'impressionne). Autant dire que pour ce coup-là, c'est le grand saut ! Mais bon, je me dis que l'on n'a qu'une vie (et ici, le fond est largement suffisant). J'ai tout de même les jambes qui flageolent en montant.

Arrivée au promontoire, même si je n'ai pas mes lunettes, cela me semble diablement haut ! Mais comme je ne me sens pas de descendre par le chemin où je suis montée... et puis je ne vais tout de même pas me dégonfler ! Je fais un signe à Marie, pour être sûre que la GoPro tourne (hors de question que je saute 2 fois!) et je me lance. J'ai mis 10 secondes à me décider, à peine... de toute façon, dans ces cas-là, plus tu mets de temps à y aller, moins il y a de chances que tu sautes. Je m'élance donc, en prenant ma respiration. Dieu que l'eau est longue à arriver ! La gravité me jouerait-elle des tours ? Puis la rencontre arrive, brutale, à tel point que j'en suis surprise et que j'expire tout mon air. Le retour vers Marie se fera en hoquetant et en crachant mes poumons, mais je l'ai fait ! Je remercie chaudement ma caméraman du jour.

Une fois séchée, je rentre à ma voiture, en suivant le canal de collecte d'eau. Mes jambes encore un peu en coton...

*6m : il paraît même que l'on peut sauter de plus haut, à 20m. Mais ne comptez pas sur moi pour essayer !

Sur le chemin du retour, une onde de bien-être m'envahit : j'ai osé ! Une phrase me vient alors à l'esprit "Je suis vivante ! Plus que jamais !"

La vie est belle, non ?

Un si beau bleu...; 2 vues du bassin sous le rebord du plongeoir, doigts de pied en éventail de rigueur ; quelques fleurs sur le chemin
Un si beau bleu...; 2 vues du bassin sous le rebord du plongeoir, doigts de pied en éventail de rigueur ; quelques fleurs sur le chemin
Un si beau bleu...; 2 vues du bassin sous le rebord du plongeoir, doigts de pied en éventail de rigueur ; quelques fleurs sur le chemin
Un si beau bleu...; 2 vues du bassin sous le rebord du plongeoir, doigts de pied en éventail de rigueur ; quelques fleurs sur le chemin
Un si beau bleu...; 2 vues du bassin sous le rebord du plongeoir, doigts de pied en éventail de rigueur ; quelques fleurs sur le chemin

Un si beau bleu...; 2 vues du bassin sous le rebord du plongeoir, doigts de pied en éventail de rigueur ; quelques fleurs sur le chemin

Tag(s) : #En voilier dans l'Océan Indien
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