Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Après avoir passé une semaine à découvrir le sud de l’île, à l’ombre de la silhouette imposante du Piton de la Fournaise, j’ai décidé de passer cette semaine sous le signe de l’eau. Et j’ai été comme un poisson dans l’eau, selon l’expression consacrée… ce qui tombe bien, car mon signe astrologique est en correspondance avec cette expression. Pas mal, non ?

Plongée

Depuis mon arrivée sur l’île, je plonge avec un club de Saint Gilles les Bains appelé « O Sea Bleu », situé sur le port. J’ai pris un forfait de 10 plongées car je souhaitais avoir plus d’expérience en plongée, me sentir plus à l’aise avant de commencer la formation pour passer le niveau 2. En arrivant ici, je n’avais que 10 plongées en milieu naturel et je ne me sentais pas des plus à l’aise sous l’eau. Ce n’est pas que j’avais peur, mais je ne m’y sentais pas aussi à l’aise que j’aurais voulu. Et toujours ce vidage de masque* qui m’angoissait…

Pas d’angoisse côté requin : non seulement ceux présents sur l’île à en avoir vu sont très peu nombreux, mais en plus ils ne s’approchent jamais des plongeurs, qui font bien trop de bruit pour eux avec toutes les bulles qu’ils produisent. De plus, en étant plongeur, nous sommes au fond de l’eau, ce qui ne ressemble en rien aux proies qu’ils recherchent. En surface, on peut ressembler à un phoque si on nage avec une planche ou palmes, masque et tuba (et encore, uniquement en dehors du lagon, où ils ne pénètrent pas), mais au fond ? Aucun danger de ce côté-là donc… c'est une polémique entretenue par les journalistes. A Maurice, il y a aussi des attaques de requin, mais personne n'en parle...

 

*vidage de masque : j’en ai déjà parlé, mais c’est un geste essentiel à savoir faire sous l’eau si on veut plonger sereinement. En effet, le masque peut prendre un peu l’eau s’il est mal réglé ou si on se prend un coup de palme par quelqu’un d’autre, que la sangle lâche, etc… Il est donc fondamental d’être à l’aise pour l’enlever et le remettre, ouvrir ses yeux sous l’eau et même le vider en mouvement. Cela montre que l’on est à l’aise sous l’eau quelle que soit la situation.

 

J’ai donc demandé aux différents moniteurs, à chaque plongée, de travailler ce point particulier que je voulais maîtriser. C’est ce qui a été fait, demande toujours reçue de bonne grâce par les différents encadrant. L’intérêt de varier les instructeurs étant aussi de varier les explications sur les manières de faire, jusqu’à trouver une approche qui me convienne mieux que les autres. J’ai même fait des entraînements à la plage, dans 50 cm d’eau, ou la tête dans une bassine avec mon tuba, chez moi (mais la porte de la salle de bain fermée, pour éviter qu’on me prenne pour une grande malade !). Et ça y est ! J’y arrive, maintenant sans plus aucune appréhension, que ce soit à 3m ou à 20m, en statique ou en mouvement… Il m’en aura fallu du temps !

Au début de mon séjour ici, j’avais aussi un peu de stress le matin lorsque l’on allait pour plonger. Parce qu’il restait certaines appréhensions à être sous l’eau, notamment en ce qui concerne le vidage de masque. L’après-midi, cela allait mieux. Aujourd’hui, je mesure toute la progression que j’ai fait en une dizaine de plongées : au niveau de ma stabilisation sous l’eau, de l’ajustement du lestage, du vidage de masque, de la reconnaissance de certaines espèces sous l’eau… Maintenant, quand on part le matin pour la plongée, plus aucune appréhension, juste l’envie de m’immerger et de profiter. Quel changement pour moi ! Me sentir sereine au-dessus et en-dessous de la surface est un vrai bonheur, ce qui me permet de profiter encore plus de mes plongées. Tout cela permis par l’encadrement d’une équipe de professionnels compétents, sécurisants et, ce qui ne gâche rien, très sympas ! J’apprécie toujours autant la convivialité auprès d’un verre et d’un morceau de brioche après nos plongées, les blagues et la bonne humeur sur le bateau et au centre de plongée. Et cette envie de transmettre leur amour de la plongée et de cette nature à protéger qui se cache sous la surface.

Alors bien-sûr, la Réunion n’a pas des récifs aussi foisonnants que ceux de Bali par exemple, car ils sont plus jeunes. Mais on rencontre ici une belle diversité de poissons et d’espèces coralliennes différentes. On dit qu’aux Caraïbes les récifs sont magnifiques mais « déserts » en ce qui concerne les poissons. Ici, quel plaisir de voir des bancs entiers se balader devant vous, tous coordonnés au millimètre les uns par rapport aux autres. Ou des dizaines de poissons se balader autour de vous, se détachant en ombre chinoise dans le bleu de la surface.

La surface est mon ciel et j’y vois passer des poissons comme les terriens regardent passer les oiseaux…

Celui qui n’a jamais été sous l’eau ne peut comprendre la fascination que l’on éprouve de regarder vers la surface et voir tous ces poissons « voler » au-dessus de vous… Mais contrairement à lorsque je suis à terre, j’ai l’impression de faire pleinement partie de ce monde, même si ce n’est que transitoire. J’adore regarder la manière dont les animaux sous l’eau peuvent se mouvoir : les lents « battements d’aile » des raies aigles, les coups de nageoires majestueux des tortues, les ondulations délicates des nageoires dorsales et ventrales des balistes, les vibrations des nageoires pectorales des poissons-coffre, les reptations des murènes, les « branches » délicates des vers « arbres de noël » (spirobranches) qui s’étalent dans le courant et se rétractent plus vite que l’éclair, les coraux mous dont les polypes se comportent comme les graminées d’une prairie sous le vent… Je pourrais rester des heures sous l’eau à observer tout ce petit monde, à me contenter d’un petit mètre carré pour observer ce qui s’y passe… ça tombe bien, je compte reprendre des études en océanographie !

Mon "chant de blé sous le vent estival" sous-marin...

Et jeudi 2 octobre, date anniversaire particulièrement importante pour moi, j’avais organisé une journée plongée pour que cette journée hommage reste comme une bonne journée dans ma mémoire. J’ai demandé aux moniteurs s’il était possible de faire une plongée « déconne » l’après-midi. Ils sont gentiment accepté et j’ai plongé en solo avec Jean. Il m’a appris à faire le « walking on the moon » au fond de l’eau, m’a enseigné l’art de faire des bulles circulaires et m’a permis de m’amuser sous l’eau comme jamais auparavant. Le site de plongée était magnifique aussi : le « canyon », au large du port de Saint Gilles. Nous avons vu beaucoup de jolies choses, dont des vers « arbre de noël », des anémones et leur poisson clown, des pieuvres, une langouste…. C’est la plus belle plongée que j’ai faite. Merci les gars, vous êtes des crèmes !

Monte là-dessus et tu verras… des dauphins !

Mercredi, j’ai fait une sortie baleines*… qui s’est révélée au final être une sortie dauphins !

J’avais déjà fait une sortie baleines à la mi-août, mais celle-ci m’intéressait car Stéphanie Le Bonniec, la scientifique de l’association Globice (étude et protection des cétacés, sensibilisation), était de la sortie. Nous sommes en fin de saison et nous n’avons malheureusement pas vu de baleines (ni même entendues, l’hydrophone immergé à plusieurs reprises restant muet), par contre nous avons vu à trois reprises des dauphins long bec. On saura plus tard que les baleines ont été aperçues à 9 miles des côtes, se dirigeant vers le sud…

Il est vrai que la Réunion, pendant les mois d’hiver (fin juillet à mi-octobre) est un site privilégié d’observation des baleines à bosses, qui viennent mettre bas dans les eaux chaudes des tropiques. Elles font partie des 4 espèces que l’on voit le plus ici, les autres étant des dauphins :

- le grand dauphin indo-pacifique : ce sont des populations côtières qui n’ont que peu d’échanges génétiques les unes avec les autres (entre les différentes îles)

- le grand dauphin (comme Flipper)

- le dauphin long bec : il a une nageoire dorsale triangulaire, contrairement aux autres dauphins qui ont une nageoire en forme de faucille ; il est fin : 2,5m pour 80 kg ; il faut des sauts vrillés

Sur les 80 à 81 espèces de cétacés dans le monde (les scientifiques n’arrivent pas à être tous d’accord, même avec les analyses ADN), il y en a 22 qui sont visibles à la Réunion. Ce qui est déjà pas mal !

 

Les conditions étant réunies**, nous avons pu, par deux fois, nous mettre à l’eau pour aller à la rencontre des dauphins. Même si nous n’avons pas pu nous approcher très près car les dauphins long bec ont tendance à ne pas s’arrêter, à « tracer ». Mais quelle beauté de pouvoir les apercevoir sous l’eau, même de loin ! Si gracieux, si rapides… comparés à nous, patauds humains ! Même le meilleur nageur ou apnéiste ne peut égaler leur grâce et la fluidité de leur mouvement. D’un coup de nageoire caudale, leur corps fuselé parcourt plusieurs mètres, l’espace d’un instant. Comment espérer un jour rivaliser avec tant d’aisance aquatique ? Jamais. Tout juste certains athlètes parviennent-ils à s’en approcher un peu, ne dépassant jamais le niveau de la nageoire caudale de ces fantastiques mammifères…

Un plaisir aussi, pour la première fois, de pouvoir entendre les vocalises des dauphins sous l’eau.

Que dire aussi du spectacle de ceux-ci jouant avec l’étrave du bateau ? Ils passent à tribord, à bâbord, puis à nouveau sur l’autre bord, sous l’eau ou en surface, l’étrave du bateau leur permettant de limiter les dépenses énergétique. Un ballet d’une grâce infinie, à belle vitesse, sans cesse renouvelé mais jamais identique. Fascinant…

 

*sortie baleines : il existe une charte de bonne conduite, malheureusement non obligatoire, des pratiques à respecter lors du suivi des animaux. Elle implique notamment le fait de ne pas être trop nombreux autour d’une baleine (pas plus de 5 bateaux dans la zone des 300m), de poursuivre une route parallèle à la sienne, ne jamais se situer entre elle et le large pour éviter une sensation d’encerclement, ne pas les poursuivre, couper son moteur à 100m environ, etc… Tout cela pour éviter que les baleines ne se sentent agressées par les observations, voire qu’elles ne reviennent plus. Mais les particuliers ne sont pas toujours au courant, et certains professionnels transgressent allègrement ces règles. Il est vrai que lorsqu’on voit une baleine, on a tendance à devenir un peu excité et à vouloir s’approcher le plus près possible. Mais il faut oublier cette attitude consumériste pour ne pas gêner ces exceptionnels animaux. Seulement 4 procès-verbaux ont été dressés cette année, alors qu’il a été observé bon nombre de comportement abusifs (comme celui que j’ai cité dans mon article précédent relatant ma première sortie baleines). Ils ne cesseront pas tant que les sanctions ne seront pas plus importantes. Les baleines risquent de plus de déserter la zone. Qui a le plus à y perdre ?

**les conditions étant réunies : pour se mettre à l’eau (ici avec un moniteur qualifié en plus), il ne faut pas qu’il y ai trop de bateaux dans la zone, au risque de se faire percuter accidentellement par une des embarcations qui ne vous aurait pas vues. La troisième fois que nous avons vu un groupe de dauphin, les bateaux sillonnaient la zone, essayant de « récupérer » quelques dauphins dans son étrave. Il était alors bien trop dangereux de se mettre à l’eau. De plus, cela n’aurait pas valu la peine, car sitôt arrêtés, les dauphins auraient quitté notre étrave pour jouer avec un autre bateau.

Dimanche, c’est canyoning !

J’ai la chance, ce dimanche, de pouvoir faire une sortie canyoning dans l’est de l’île grâce à Julien, d’Envergure Reunion, qui passe me prendre au supermarché juste en bas de chez moi. En effet, par chance, il passe par l’ouest de l’île pour se rendre sur place, et il m’a gentiment proposé de me prendre sur sa route, car sinon il aurait fallu que je loue une voiture pour la journée, mon scooter étant un moyen de locomotion bien trop lent pour me rendre dans l’est pour une journée seulement. Merci Julien ! Cela fait la deuxième fois que tu me proposes d’être mon taxi (la première fois c’était pour le tunnel de lave). J’apprécie !

 

Me voilà donc debout aux aurores, car nous avons rendez-vous devant le supermarché de Savanna, à 1/4h de chez moi, à 7h pétantes. Comme je suis prête à 6h30, je descends en avance pour être sur le lieu de rendez-vous. Bien m’en prend car quand je veux cadenasser mon scooter, je m’aperçois que j’ai perdu la clé ! J’ai beau chercher, pas moyen de mettre la main dessus… Sur ces entrefaits, Julien m’appelle. Je lui raconte ma mésaventure et on convient que je rentre chez moi en scooter et qu’il passe m’y chercher (c’est à 5-10 min de voiture). Ça me soulage car sinon je n’aurais pas pu faire la sortie. En effet, impossible pour moi de laisser mon scooter non cadenassé sur le parking du supermarché un dimanche. Bien trop de risques de ne plus le voir à la fin de la journée, sport national oblige…

Nous voilà donc partis pour l’est de l’île. Il est 7h, on est dimanche : la route est exempte de tous les bouchons de la semaine et nous filons vite. J’aperçois sur notre droite, alors que nous passons Saint Denis, les contreforts qui bouclent Mafate. La vision est toujours aussi majestueuse. Comment ne pas s’émerveiller d’une telle vue ? Sensations identiques quand nous approchons du cirque de Salazie. Cette île est tout bonnement grandiose !

Le rendez-vous est devant la boulangerie d’Hell Bourg. Une fois que nous nous y sommes tous retrouvés (nous sommes 7 en plus de Julien), nous filons à l’îlet à Vidot où nous laissons les voitures sur le parking menant au Piton d’Enchaing (que je connais déjà, pour avoir fait cette randonnée). Il y a foule ! Déjà 2 autres groupes sont en train de s’habiller. On ne va pas être les seuls dans le canyon…

Chacun se voit attribuer une salopette, un haut et des chaussettes en néoprène, un casque, un baudrier et une surcombinaison*. Sur les conseils de Julien, nous conservons sur nous seulement notre maillot de bain et mettons toutes nos affaires dans la surcombinaison, qui, chaque manche nouée à la jambe du même côté, nous fait une sorte de sac à dos pour transporter nos affaires. Pratique !

C’est alors parti pour 40 minutes de marche : 20 en montée (parfois bien raide !) et 20 en descente. Histoire de se mettre en jambe… Une fois arrivés sur le bord de l’eau, chacun s’équipe. D’où un amusant spectacle de contorsion car les combinaisons en néoprène sont réputées pour leur facilité d’enfilage… Une fois paré, il faut faire trempette pour se remplir la combinaison d’eau, pour se mettre à température. Mais elle est fraîche sans être froide (18°C ?), ce n’est donc pas une torture.

*surcombinaison : s’enfile par-dessus la combinaison de canyoning, mais sous le baudrier. Elles ne sont pas utilisées en métropole, seulement à la Réunion, car le basalte qui compose les canyons est très abrasif et perce les combinaisons en moins d’une saison.

 

Et c’est parti pour le canyon ! Et celui-ci commence fort : un rappel et un toboggan un peu technique. Etant donné le nombre que nous sommes avec les autres groupes, il y a un peu d’attente. Quand arrive mon tour, je suis ravie de constater que les quelques appréhensions que je pouvais avoir concernant le rappel s’évanouissent dès que je suis suspendue et que j’ai la corde en main. Tout me semble naturel : un bon point ! Puis on enchaîne directement sur un toboggan un peu particulier : on doit faire un rappel sur 3-4m, dans l’eau, puis on lâche la corde et on dévale le toboggan. Dans la théorie, ça paraît super simple. Dans la pratique, ça l’est aussi mais quand arrive le bout de la corde, le cerveau a un petit peu de mal : « Déjà ? ». Difficile de lâcher cette corde, qui représente la sécurité, pour l’inconnu de la suite du toboggan que l’on ne connaît même pas. La décision est vite prise, fort heureusement, mais la suite du toboggan, coudée, m’a surprise et mon nez en a pâti un peu. Mais bon, rien de grave. Et comme Julien nous a dit : « ça débouche les sinus ! ».

S’en suivent un certain nombre de toboggan (j’ai oublié de faire le compte… mais quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce pas ?), dont un fait « machine à laver » à la sortie. Julien nous attend à cet endroit pour nous aider si la machine à laver nous retient pour nous faire un programme long. Tout cela dans la bonne humeur et les plaisanteries qui règnent dans le groupe.

Plus tard se présente l’occasion de faire un saut : 4m. Dans un premier temps, je ne veux pas le faire. Puis quand je vois tous ceux qui s’y essaient, je me dis que c’est trop bête de ne pas le tenter. Je franchis le pas (c’est le cas de le dire). Fait ! C’est tout de même mon deuxième saut à une si grande hauteur. Moi qui avant la Réunion n’osait même pas sauter du haut des plots d’où se jettent les nageurs sur le bord de la piscine…

 

On continue en alternant toboggans et marche sur les cailloux. Je suis fascinée par la force qu’il a fallu à l’eau pour tailler ce chemin, tout en creux et en bosses harmonieuses, dans cette roche dure qu’est le basalte. Cela fait des paysages de toute beauté que nous avons le privilège de pouvoir admirer aujourd’hui. Et nous sommes au cœur de cela, qui est invisible depuis les sentiers de randonnée. Une autre manière d’appréhender l’île que je découvre, et qui me plaît beaucoup.

Après une démonstration d’aisance de la part de Julien (il fait un salto arrière depuis une paroi rocheuse… frimeur !), arrive un gros rocher sur lequel nous pique-niquons, les sandwichs étant dans un bidon étanche que l’on porte avec nous dans un sac. Notre guide propose alors un saut du haut du rocher, qui fait cette fois-ci 8m. Quelques-uns hésitent, mais finalement personne ne se lance à part Evelyne (Alban serait bien tenté, mais il repousse son saut à après le repas), qui fait d’ailleurs un magnifique saut, bien droit. Je sais que je veux faire ce saut, même si j’ai la trouille, histoire de ne pas avoir de regrets. Mais je préfère attendre après manger, pour avoir le temps de « travailler au corps » mon petit cerveau, pour lui faire accepter cette idée un peu folle et avoir ensuite moins peur une fois au bord du gouffre. Nous pique-niquons donc tranquillement, certains ayant même attaqué les sandwichs pendant qu’Evelyne faisait son saut, tellement ils avaient faim ! Un petit café là-dessus, et c’est reparti pour un tour !

Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche
Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche
Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche
Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche
Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche
Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche
Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche
Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche
Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche

Quelques photos des activités du matin et du pique-nique, perchés sur une grosse roche

Pendant le repas, ma GoPro a séché et il n’y a plus de buée à l’intérieur, elle peut donc servir à me filmer pour ce grand saut dans l’inconnu. Julien est concentré, me donne des conseils, notamment celui de rester bien tonique pour rentrer dans l’eau bien droite. Encore quelques hésitations et je me lance… à peine 2 secondes de chute avant que je percute l’eau… la tête un peu en avant, ce qui me débouche pleinement les narines si j’en avais encore besoin et me sonne un peu. Mais je l’ai fait ! Et comme j’ai envie de faire mieux, je recommencerai donc le saut juste après. Mieux réussi cette fois-ci, mais c’est les fesses qui dépassaient un peu cette fois-ci (excès inverse ?) : ça m’a bien botté le derrière !

Puis commencent les dernières fois : dernier rappel, dernier toboggan… Pour arriver à une tyrolienne qui se fait maintenant en partie en rappel, le dernier cyclone ayant comblé de cailloux le fond qui était auparavant de plusieurs mètres. Il ne reste maintenant plus que 50 cm d’eau. Il faut donc descendre en rappel sur quelques mètres, pour avoir moins d’élan, puis se laisser aller le long de la corde pour atterrir dans l’eau. Sympa…

Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo
Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo
Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo
Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo
Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo
Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo
Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo
Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo
Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo

Voici la suite du programme, avec une tyrolienne à rappel sur l'avant dernière photo

Comme toutes les bonnes choses ont une fin, la fin du canyon arrive et nous commençons les 10 minutes de marche pour revenir aux voitures. Nous avons enlevé le haut de nos combinaisons pour avoir moins chaud, mais les mouvements des jambes sont raidis par le bas que nous portons encore… Et c’est une torture de marcher ainsi ! Si nous avions froid à la sortie du canyon, en arrivant aux voitures ce n’est plus le cas…

 

Une fois débarrassés de tous nos équipements, séchés et rhabillés, nous nous retrouvons tous autour d’un verre dans un petit bar local. Histoire de clore une journée passée dans la bonne humeur.

Hervé et Julien, des amis de notre guide Julien (et oui, deux dans la même journée, ça fait beaucoup !), me reconduiront jusqu’à chez moi ensuite.

 

Merci à tous, c’était une super journée ! Et comme j’ai repoussé encore un peu mes limites, c’est une super super journée…

photo souvenir avec notre guide, Julien et petit planteur au fruits frais bien mérité
photo souvenir avec notre guide, Julien et petit planteur au fruits frais bien mérité

photo souvenir avec notre guide, Julien et petit planteur au fruits frais bien mérité

Tag(s) : #En voilier dans l'Océan Indien
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :