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Après à peine une semaine passée chez mes parents pour fêter Noël en famille et voir mes frères que je n’avais pas vus depuis 7 mois (enfin, pas en chair et en os, car Skype c’est quand même bien pratique), me voilà déjà repartie sur les routes… ou plutôt sur les rails, dans le train qui m’emmène sur Paris en ce 27 Décembre. Un petit serrement de cœur de repartir si vite, mais bon… me voilà à l’orée de nouvelles aventures ! Mon avion n’est que demain, mais je préfère m’assurer qu’il n’y aura pas de problèmes de retard qui me le fassent rater (grève, suicide sur la voie ou pièce sur la voie qui fasse dérailler un train, parmi les options possibles). Je suis gentiment accueillie pour la soirée et la nuit par les parents de mon ami Sébastien, rencontré au Japon en avril dernier. Celui-ci va même jusqu’à m’accompagner jusqu’au comptoir d’embarquement avec mes 3 valises, qui pèsent un poids non négligeable. Merci encore !

Avec mes parents, à la gare de La Roche sur YonAvec mes parents, à la gare de La Roche sur Yon

Avec mes parents, à la gare de La Roche sur Yon

Mauvaise surprise à l’aéroport

J’arrive à Orly en croisant un peu les doigts. En effet, j’ai 3 valises et une seule est comprise dans le tarif du billet que j’ai acheté. Les autres sont donc des bagages supplémentaires. Il faut en plus qu’ils n’excèdent pas 23kg chacun. Chaque valise passe sur le tapis… Une seule pèse 1.5 kg de plus que la limite autorisée, mais comme les autres étaient en dessous du poids autorisé, le préposé ne me compte pas de surtaxe. Ouf ! La séance d’amaigrissement de valises et de choix cornéliens sur ce que j’emmenais ou pas a donc porté ses fruits…

 

Avant d’arriver à l’aéroport, quand j’avais essayé de me connecter sur le site à plusieurs reprises pour enregistrer mes valises en avance, à chaque fois la démarche avait échoué. Et comme il semblait que les enregistrer à l’aéroport coûtait « seulement » 10€ de plus, j’avais laissé tomber… grave erreur ! Moi qui pensais m’en tirer pour 150€ de supplément de bagage (ce qui est déjà une coquette somme), le préposé m’annonce que j’en ai pour… 220€ ! Je pense à un malentendu, quelque chose qui a été mal décompté ou un prix erroné qui s’est glissé dans ma facture. Je demande à voir le ticket et réclame une explication du tarif que le préposé me fournit. Il me demande pourquoi je n’ai pas enregistré mes bagages sur internet, ce qui est moins cher… Si seulement j’avais pu ! Mon voyage commence mal… Passablement énervée, je quitte mon secourable ami en me promettant de faire une réclamation en bonne et due forme auprès de British Airways.

 

Je passe ensuite les contrôles des bagages à main. Quelle plaie d’avoir à déballer tous les différents appareils électroniques que je transporte avec moi (7) ! Quand je suis passée à l’aéroport de Cape Town, j’avais juste eu à passer les sacs sous les rayons sans rien sortir, leurs machines leur permettaient de tout voir… Ici, il faut même que j’enlève ma ceinture et mes bottines car elles contiennent un peu de métal… ça change ta vision du voyage ! Et ce sera le même déballage à Londres…

 

Concernant ma réclamation, je me verrai répondre par British Airways qu’ils sont désolés (sans blagues !!!) que leur site n’aie pas fonctionné pour l’enregistrement des bagages en ligne mais que le prix que j’ai payé était annoncé sur le site. Je ne vous remercie pas, messieurs dames de British Airways, et j’éviterais désormais de voler sur votre compagnie !

Mascotte de Londres ; l'immigration aux frontières : j'ai mon visa d'études !
Mascotte de Londres ; l'immigration aux frontières : j'ai mon visa d'études !Mascotte de Londres ; l'immigration aux frontières : j'ai mon visa d'études !
Mascotte de Londres ; l'immigration aux frontières : j'ai mon visa d'études !

Mascotte de Londres ; l'immigration aux frontières : j'ai mon visa d'études !

Chez Yann et Héléna

A l’aéroport, vers 20h, Yann, que j’avais rencontré à la Réunion grâce à la plongée (ainsi que sa compagne Héléna), vient me chercher à l’aéroport avec la voiture empruntée à un couple d’amis chez qui ils dînent ce soir. C’est finalement bien mieux et plus facile que le métro qu’il m’avait annoncé par mail… Cool !

A peine le temps de déposer mes affaires dans leur chambre d’amis que nous voilà repartis*. Direction : la soirée chez leurs amis qui lui ont prêté la voiture.

Et me voilà baignée dans une parfaite atmosphère Montréalaise : des jeunes gens dans la trentaine provenant de différentes cultures, tous réunis autour d’une table où chacun a amené un plat de sa création. Il y a à manger pour un régiment, toutes les origines se mélangent (asiatiques, européennes et africaines) et j’entends parler de manière parfaitement naturelle et simultanée en français et en anglais, un mix des deux, l’un puis l’autre qui se suivent dans deux phrases dites par la même personne… Wow ! Le melting pot est impressionnant et je suis ravie, même si mon cerveau a un peu de mal à suivre… il faut dire qu’il est un peu fatigué tout de même ! Je suis troublée par la facilité avec laquelle ils passent tous d’une langue à l’autre avec un accent que je trouve « parfait » dans chacune des langues… J’espère être capable d’avoir un aussi bel accent anglais un jour ! Même s’il paraît que l’accent français quand on parle anglais est « cute »** comme ils disent.

Ils sont tous très sympa avec moi et je trouve dans les plats des uns et des autres de quoi caler mon estomac. Je passe une très bonne première soirée sur le Nouveau Continent.

 

*Nous voilà repartis : Yann m’a quand même demandé si je me sentais assez en forme pour y aller ou si je préférais dormir, après mes 12h de trajet. Je lui ai répondu « Pas de problème ! ». Je commence à avoir l’habitude de ces extensions d’horaire à l’arrivée ;)

**L’accent français quand on parle anglais est « cute » : cute = mignon. Bon, il ne faut pas non plus avoir un accent franchouillard à la Nicolas Sarkozy, parce que là on se moque de toi. Mais il paraît que quand on parle bien anglais, nous les français (j’ai bien dit quand on parle BIEN anglais, parce qu’on est malheureusement tristement réputé pour ne pas savoir parler de langue étrangère…), on a un accent qui est craquant (d’après ce que m’ont dit plusieurs anglophones). Je pense que c’est un peu le même effet pour nous que lorsqu’on écoute un Américain comme John Kerry qui parle bien français, mais avec un accent. (Essayez pour voir. Moi je trouve son accent craquant)

 

Quand on rentre chez Yann et Héléna, je m’écroule et dors du sommeil du « juste » jusqu’au lendemain matin 9h. Je passe un temps certain dans la salle de bain à enlever mes tresses africaines et leurs rajouts car je me dis que vu le froid qu’il fait ici, il n’est pas tout à fait prudent, même si j’ai un bonnet, de laisser à nu quelques morceaux de la peau de mon crâne (même si Yann a la tête rasée… mais il est habitué, lui !). Je n’ai pas envie de « geler du cerveau », moi ! Je mets une bonne demi-heure à tout enlever, et l’allure de ma tête à la sortie est pire que celle d’un épouvantail (imaginez mes cheveux ondulés, version crépue, comme les éclairs que Zeus tient dans sa main, qui partent en auréole destructurée tout autour de ma tête). Je me précipite donc sous la douche dans l’espoir que cela ressemble un peu plus à quelque chose de civilisé et connu à la sortie… Dieu merci, mes cheveux ressortent « normaux » mais ils resteront avec un manque de volume pendant un certain temps. La rançon de la « gloire »…

 

Le soir, on va manger une poutine* chez un couple de leurs amis, que l’on est allée chercher au restaurant du coin. Ma première poutine ! Une expérience incontournable…

 

*poutine : plat « national » Québécois composé de « frites » (plutôt un genre de potatoes), oignons, viande et « fromage en grains » avec une sauce brune. Je trouve ça pas mauvais du tout, si ce n’est ce fameux fromage qui est caoutchouteux et donne l’impression de manger des morceaux de « Sophie la girafe » : ça fait « couic couic » sous la dent et c’est élastique comme ladite girafe. Pas vraiment de goût non plus ce fromage… Donnez-en à votre enfant, je suis sûre qu’il ne fera pas vraiment de différence avec son jouet préféré. Mais il sera comptant de savoir que c’est comestible (si si !). Même si l’allure n’est pas très appétissante (sur Fb, mon ami Sébastien me fera la remarque suivante en voyant la photo : « Sympa de manger quelque chose déjà digéré par quelqu’un d’autre ! »), ce n’est pas mauvais, mais ça « en bouche un coin ». A tel point que je n’arrive à manger que la moitié de l’assiette. Il paraît que c’est souverain les matins de gueule de bois… je n’ai pas encore testé…

 

Le lendemain matin, ils prennent le bus avec moi pour m’aider à porter mes bagages chez mon prochain hôte : Jérémie.

Merci à vous pour cet accueil si chaleureux lors de mes premières nuits Québécoises ! Vous reflétez bien la générosité des habitants d’ici.

La poutine ! Apétissant, non?

La poutine ! Apétissant, non?

Héléna et Yann, mes premiers hôtes, rencontrés lors d'une plongée à la Réunion

Héléna et Yann, mes premiers hôtes, rencontrés lors d'une plongée à la Réunion

Chez Jérémie

J’ai trouvé cet hôte par le biais du site de Couchsurfing. Jérémie m’accueille dans sa colocation où je couche sur le canapé du salon. Tout d’abord, en arrivant, j’enlève mes chaussures comme j’ai appris à le faire depuis que je suis arrivée ici. En effet, en hiver, les chaussures étant le plus souvent pleines de neige et/ou du calcium répandu dans les rues pour déneiger, il faut les enlever quand on arrive chez quelqu’un pour ne pas faire de traces partout. Il y a donc un amoncellement de chaussures de toutes sortes à l’entrée…

 

Mes 3 valises envahissent passablement le salon, mais bon… je ne suis là que pour 3 nuits. Jérémie, même s’il est un peu pressé, prend le temps de m’expliquer la ville grâce à un petit plan et m’indique dans quels magasins je vais pouvoir aller acheter de quoi lutter contre le froid hivernal. Car ici, pour supporter l’hiver et ne pas avoir peur de sortir, il faut être bien couvert.

Me voilà donc qui me lance dans le métro Montréalais pour rejoindre le centre ville. J’écume un magasin appelé « La Cordée » (une COOP, connue de tous les Québécois ou presque car c’est une référence) pendant plus de 2h, me faisant expliquer un certain nombre de choses. J’achete un gros manteau (surtout, prendre un manteau qui descend plus bas que les fesses pour avoir chaud !), de grosses chaussures, un pantalon de ski, un legging molletonné pour mettre en dessous de mes pantalons les jours de grand froid, des moufles (plus chaudes que les gants car les doigts sont réunis)… Les vendeurs me regardent d’un air compatissant quand je dis que je vais à Rimouski* (« Il y a beaucoup de vent là-bas ! »)... Et ça m’a coûté… cher ! Heureusement que c’était la période de promotion d’après Noël ! Mais je me dis que j’ai investi pour 2 ans…

Je fais aussi un petit tour dans le magasin : raquettes, skis, matériel de pêche sur glace, camping par grand froid… pas de doute, je suis dans un pays où il y a de la neige ! Mais je trouve tout de même que leurs sacs de couchage, leurs tentes ou leurs sacs à dos sont vraiment chers (je ne parle pas forcément des modèles « spécial grand froid »). Ici, ils n’ont pas de magasin d’articles de sport à prix abordables comme « Décathlon » ou « Intersport » en France. Je sens que je vais faire le tour des friperies ou des petites annonces pour trouver du matériel de sport d’occasion !

 

*je vais à Rimouski : les Montréalais considèrent ça un peu comme la « cambrousse », la campagne profonde ou presque. A les entendre, on dirait que tu pars dans le Grand Nord. Ils disent qu’il y fait froid, mais d’après ce que j’ai pu voir, Montréal a régulièrement des températures plus basses qu’à Rimouski. Par contre, comme la ville est située sur le bord du fleuve, qui est assez large et proche du Golfe du Saint Laurent, il y a souvent du vent, ce qui fait baisser la température ressentie.

Mes chaussures et mon manteau bien chauds pour affronter le froid RimouskoisMes chaussures et mon manteau bien chauds pour affronter le froid Rimouskois

Mes chaussures et mon manteau bien chauds pour affronter le froid Rimouskois

Pas de doute : vu les articles, on est bien dans un pays froid. Mais c'est un peu cher tout de même...Pas de doute : vu les articles, on est bien dans un pays froid. Mais c'est un peu cher tout de même...

Pas de doute : vu les articles, on est bien dans un pays froid. Mais c'est un peu cher tout de même...

Le lendemain, 31 Décembre, armée de mon manteau, mes moufles et mes nouvelles chaussures (plus mon bonnet et mon écharpe donnés par ma mère), j’arpenterai les rues du centre-ville. Je resterai notamment scotchée par la beauté de la Basilique Notre-Dame. L’intérieur, dont la richesse des ornements n’a pas d’équivalent à Montréal, est d’une beauté à couper le souffle !

Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...
Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...

Montréal : ses souterrains immenses (le plus vaste réseau de galeries souterraines au monde) ; son centre ville et surtout sa magnifique Basilique. Mais attention aux chutes de glace ! Vous pourriez être rappelé à Dieu plus rapidement que vous ne le pensiez...

En fin d’après-midi, je profite du décalage horaire (6h en moins ici qu’en France) pour appeler mes parents et mes frères avec une carte prépayée et une cabine téléphonique pour leur souhaiter une bonne nouvelle année (redoutable, car on a vite froid à la main qui tient le combiné, même si le poste est abrité !). Ma mère est surprise et ravie de m’avoir au téléphone si vite. Mon petit frère décroche tout de suite avec un « Allo, Blandine ? » Interloquée, je lui demande comment il peut être si sûr que c’est moi qui appelle… Il me répond :

Il n’y a que toi qui peut m’appeler d’un numéro commençant par +1… !

C’est pas faux… n’est-ce pas Perceval !?

Puis, le soir, après un apéro à son appartement, Jérémie m’entraînera dans une soirée Couchsurfing puis chez une amie à lui qui fait une soirée déguisée. Je rentrerai au petit matin me coucher pour quelques heures de sommeil…

 

Le lendemain, 2 janvier, je commande un taxi (fort peu aimable, j’en suis d’ailleurs surprise) pour m’amener jusqu’à la gare routière et prends le bus qui m’amènera en 7h30 jusqu’à Rimouski (avec une pause déjeuner dans un resto routier d’une heure). Il y a du wifi dans le bus ! La classe…

Premières impressions québécoises

Au début de mon arrivée ici, je suis un peu déstabilisée. Tant de changements en si peu de temps ! Après un trop court séjour en France où j’ai à peine eu le temps de voir ma famille et passé une partie de mon temps à faire mes valises (choix cornéliens en fonction du volume et du poids disponible), me voilà ici dans ce nouveau pays, où les choses sont différentes (même si on parle français, ce qui est déjà plus facile). Mais pas pour y passer quelques semaines comme lors de mon précédent voyage, pour m’y établir et y travailler (à mes études) pendant 2 ans. Et même si le pays ne me plaît pas (d’après ce que j’en sais, il y a peu de chances que ça arrive), il faudra que je reste quand même. Sacré changement de perspectives !

Yann et Héléna me prodiguent quelques encouragements. Puis, lorsque j’ai acheté mon « matériel de survie » à savoir manteau, chaussures, etc… je me sens un peu plus confiante pour affronter ce nouveau monde qui s’offre à moi.

Arrivée à Rimouski : coup de chaud malgré le froid

Echouée à la gare de bus après 7h30 de voyage, je me sers d’une ligne dédiée à l’appel de taxis pour en commander un afin de me conduire aux résidences universitaires. Je suis un peu désorientée mais j’ai précieusement à portée de main les indications pour trouver la clé de mon logement, fournie de la personne s’occupant des résidences. Comme le taxi met un peu de temps à arriver, j’en profite pour les relire histoire de les avoir bien en tête.

 

Quand je monte dans le taxi, il fait déjà noir depuis un moment et un froid de canard. Le chauffeur met mes 3 valises dans son coffre et nous voilà partis. Je lui indique « 329A allée des Ursulines », mais il ne semble pas bien savoir où ça se trouve dans l’Université. Voilà bien ma veine… Mes instructions parlent d’une avancée vitrée dans laquelle on trouve un petit escalier qui descend jusqu’à un petit casier. J’ai le code du numéro 5.

Arrivée à l’Université, on avance prudemment et j’aperçois une grande baie vitrée. Je fais attendre le chauffeur pendant que je vais récupérer ma clé dans mon casier. En entrant, je trouve ça très grand (et c’est désert… on est le vendredi 2 janvier, il est environ 18h) et j’ai un peu de mal à trouver mon casier, que je finis par dénicher en passant une porte, un escalier qui descend (comme dans les instructions) puis une deuxième porte (elle n’était pas dans les instructions celle-là). Je trouve bien un casier marqué 5, mais pas moyen d’ouvrir le cadenas malgré le code que je fais plusieurs fois !!! C’est sur un de ces cadenas ronds, que l’on n’a pas en France mais qui sont très courants de ce côté-ci de l’Atlantique. Je commence à suer à grosses gouttes, me dit que je commence à être sérieusement dans la m… car en plus le compteur du taxi tourne toujours… je finis par réquisitionner le chauffeur dudit taxi pour qu’il essaie sur le cadenas, sans plus de succès… De guerre lasse, j’abandonne et nous cherchons le bâtiment 333 car j’ai tout de même, par chance, le numéro de l’immeuble où je vais habiter.

Arrivés en bas, je ne vois qu’une lumière, tout en haut. Tout le reste est noir… Pourvu qu’ils répondent ! Mais la porte que je découvre pour le bâtiment ne comporte pas de sonnette, seulement une serrure avec une clé !!! Comment est-ce que je fais pour appeler ceux du dernier étage ????

Je sens le désespoir me gagner peu à peu, d’autant que le compteur du taxi tourne toujours et que la note va finir par être salée… Je prends alors la décision de lui faire mettre tous mes bagages sous le auvent et le payer pour ensuite me débrouiller à trouver quelqu’un qui va pouvoir m’aider. D’ailleurs, aussitôt que l’on a déposé mes bagages, je m’aventure vers la cour des immeubles. J’aperçois un étudiant qui traverse la cour pile à ce moment-là et je le réquisitionne à grand renfort de mouvements de bras… Le pauvre ! Il a dû me sentir un peu à bout quand même… Il comprend vite mon problème et fait le tour du bâtiment pour aller sonner à l’autre porte afin que ceux du dernier étage lui ouvrent, qu’on puisse rentrer mes bagages dans la cage d’escalier. Et là je me traite intérieurement de tous les noms : comment n’avais-je pas pensé qu’il y avait forcément une deuxième entrée avec sonnette de l’autre côté ? Il fallait que je sois vraiment à côté de mes pompes… Le chauffeur de taxi, ce brave homme, repasse devant l’immeuble pour voir si j’ai trouvé de l’aide. Je le rassure d’un geste.

 

Une fois mes valises à l’abri, mon « sauveur » m’emmène au fameux 329A, à 25m de là, pour que j’y prenne ma clé. Et là c’est vrai qu’avec les indications, si j’étais arrivée au bon endroit, cela aurait été d’une simplicité ! Mais bon, j’en rirais plus tard… Il m’aide aussi à monter mes lourds bagages jusqu’au 3ème étage, à mon appartement. C’est d’ailleurs là qu’il y a la seule lumière de tout l’immeuble, et c’est eux qu’il a sollicité pour lui ouvrir. Marwa, ma coloc marocaine, m’ouvre la porte et me fait visiter l’appartement. Je la suis, non sans avoir chaleureusement remercié mon « sauveur » (je suis désolée, je ne me rappelle plus de ton prénom !). C’est fonctionnel mais sans vraie âme : une grande entrée qui fait un peu salon avec 4 fauteuils alignés le long du mur, une cuisine commune, pas mal de placards, une salle de bain commune avec WC à l’intérieur*. Dans ma chambre il y a un lit avec 3 tiroirs intégrés, une table de nuit, un bureau, un grand rangement avec quelques étagères et tiroirs, une grande barre pour suspendre des affaires, une grande étagère sur toute la longueur à hauteur des yeux. Le seul hic : moquette au sol (sauf dans la cuisine et la salle de bain).

 

*WC à l’intérieur : peut être problématique lorsqu’une de mes colocs prend une longue douche, si j’ai une envie pressante… heureusement, il y a un WC au sous-sol pour les besoins qui ne peuvent pas attendre. Rassurant ?

 

Je m’installe un peu dans ma chambre, mange les quelques provisions que j’avais emmené et en profite pour me connecter à internet. Marwa et son copain Côme m’indiquent où trouver les grandes surfaces pour faire les courses, ce que je peux espérer trouver dans chacune…

Parce que dès demain il va falloir aller faire des courses. Non seulement j’ai à peine de quoi manger pour demain matin, mais mon lit n’a pas de couette ni de draps ! Un « détail » que j’avais oublié (mais de toute façon, c’est sans regrets car je n’avais plus de place dans mes sacs, et les dimensions sont différentes par rapport à la France)… Je passe donc cette première nuit dans plusieurs couches de vêtements, en ayant monté le chauffage de ma chambre, ma veste de voile me servant de couverture pour les pieds.

 

Demain, je pars à la conquête de la ville ! Bon, soyons raisonnable, plutôt des magasins…

ça ne se ressemble pas vraiment, mais quand il est écrit : "Sous la verrière, tu trouveras un casier n°5 où tu devras faire tel code", avouez que ça peut être troublant si le taxi ne vous conduit pas au bon endroit !ça ne se ressemble pas vraiment, mais quand il est écrit : "Sous la verrière, tu trouveras un casier n°5 où tu devras faire tel code", avouez que ça peut être troublant si le taxi ne vous conduit pas au bon endroit !ça ne se ressemble pas vraiment, mais quand il est écrit : "Sous la verrière, tu trouveras un casier n°5 où tu devras faire tel code", avouez que ça peut être troublant si le taxi ne vous conduit pas au bon endroit !
ça ne se ressemble pas vraiment, mais quand il est écrit : "Sous la verrière, tu trouveras un casier n°5 où tu devras faire tel code", avouez que ça peut être troublant si le taxi ne vous conduit pas au bon endroit !ça ne se ressemble pas vraiment, mais quand il est écrit : "Sous la verrière, tu trouveras un casier n°5 où tu devras faire tel code", avouez que ça peut être troublant si le taxi ne vous conduit pas au bon endroit !ça ne se ressemble pas vraiment, mais quand il est écrit : "Sous la verrière, tu trouveras un casier n°5 où tu devras faire tel code", avouez que ça peut être troublant si le taxi ne vous conduit pas au bon endroit !

ça ne se ressemble pas vraiment, mais quand il est écrit : "Sous la verrière, tu trouveras un casier n°5 où tu devras faire tel code", avouez que ça peut être troublant si le taxi ne vous conduit pas au bon endroit !

Premiers jours à Rimouski

Le matin, je me réveille après avoir passé une bonne nuit. Au moins, la literie est confortable. Je jette un œil dehors : il y a de la neige, bien entendu, et du soleil. Good morning Québec !

 

Je mange les quelques biscuits qui me restent, bois un grand verre d’eau. Puis, armée de ma carte bleue, d’un legging sous mon jean et de mon sens de l’orientation (dont je ne suis pas dépourvue, fort heureusement), je me rends aux grandes surfaces les plus proches.

Je découvre Walmart et tous ses produits pour la maison. Il y a même de la nourriture en vente dans le magasin. Je suis un peu déboussolée, car je croyais que c’était uniquement un magasin d’ameublement et de déco pour la maison. Mais bon…

Je ressors les bras chargés de cintres, panier à linge, draps et couette et quelques accessoires de rangement. Tout ça mis dans des sacs plastiques aux couleurs de la marque. Je me rends alors dans le Super C, la grande surface alimentaire juste à côté. Je suis un peu gênée d’avoir tous ces sacs avec moi, aussi je demande à un vigile où je dois les déposer pour aller ensuite faire mes courses. Car même si j’ai le ticket de caisse, je ne voudrais tout de même pas qu’ils croient que j’ai volé quelque chose ou qu’ils contrôlent tous mes sacs à la sortie… Nouvelle dans le pays, je vais éviter de me faire remarquer dès la première semaine !

A ma grande surprise, le préposé me dit que je peux tout mettre dans mon caddie (ils appellent ça un « panier » ici !). Devant mon visage interloqué, il m’explique que c’est comme ça que ça marche et que je n’aurais aucun soucis. Ok. Tant mieux ! Ce n’est pas en France que j’aurais pu faire ça ! Ils ont l’air plutôt détendus ici je trouve…

 

Dans les rayons, je suis effarée par la diversité des produits proposés. Il y a beaucoup de produits provenant de différentes parties du monde. Ce qui n’est pas étonnant quand on sait combien le Canada, et donc le Québec, sont des endroits brassant de la mixité ethnique et culturelle. Mais en y regardant de plus près, il y a beaucoup de choses que je n’achèterai pas car elles contiennent des ingrédients que je n’approuve pas : huile végétale (autant dire huile de palme, dans 95% des cas, avec toute la déforestation associée), soja*…. ou beaucoup trop d’additifs, ou de sucre… Mais la grande surface est immense, le terrain d’expérimentation aussi… J’y passe au total bien 2h, en essayant de lire quelques étiquettes et repérer des produits que je pourrais être susceptible d’acheter. Mais c’est difficile car les produits ne sont pas forcément dans le même style de conditionnement qu’en France. Par exemple, la levure chimique n’est pas en petit sachet, mais en vrac dans un pot en plastique. Il n’y a pas de sucre vanillé, il faut acheter de l’extrait de vanille que l’on met ensuite dans sa préparation… Bref, ça va me demander de l’adaptation.

Je ressors les bras chargés de paquets. C’est là que se pose le problème du retour… que je résous rapidement en appelant un taxi, car avec tous les paquets que j’ai et leur poids, il n’est juste pas envisageable de tenter de rentrer à pieds (j’ai eu 20 minutes de marche à l’aller, les bras vides), d’autant qu’il fait assez froid.

 

*soja : je n’ai rien contre le soja particulièrement, mais plutôt contre les cultures OGM. Etant en Amérique du Nord, j’ai plus de 90% de chances, si j’achète du soja non biologique, qu’il soit issu d’OGM. Or, depuis une loi passée par la FDA (Food and Drug Administration) ils ont été déclarés « équivalent en substance », c’est-à-dire sans réelle différence de composition, avec les non-OGM. Ce qui fait qu’il est interdit d’indiquer OGM sur une étiquette, puisque c’est sensé être la même chose qu’un produit conventionnel. Il paraît que les Québécois se battent depuis plusieurs années contre ce principe, mais qu’ils n’ont pas encore eu gain de cause. Bienvenu dans un pays où l’OGM se retrouve au coin de chaque assiette…

 

Je passerai les jours suivants à explorer la ville et à faire quelques achats pour compléter mes besoins, car il est difficile de tout avoir du premier coup (même après 1 mois, il me manque encore certaines choses). Mais avec mon expérience de l’année passée concernant le voyage, je vois que j’ai tout de suite un certain nombre de réflexes qui me viennent. En une semaine, j’ai déjà une bonne idée des axes principaux de la ville, des endroits où trouver telle ou telle chose**, de comment s’organise l’université… C’est là que je commence à percevoir certains changements dus à mon voyage dont je n’avais pas pris la mesure. D’autres se profilent, j’en parlerai dans un prochain article.

 

** des endroits pour trouver telle ou telle chose : ce n’est pas aussi pratique qu’en France, tout n’est pas rassemblé en une seule grande surface généraliste comme Leclerc, Carrefour ou Super U. Si tu veux du linge de maison, des cahiers et de la nourriture, il faut aller à Wallmart ou Canadian Tire, puis dans une papeterie ou à Target, et enfin dans une « épicerie » (grande surface alimentaire) comme Maxi, Metro ou Super C. Si tu es dans un centre d’achats (regroupement de magasins un peu comme un centre commercial), tu as plus de chances de trouver ton bonheur. De plus, certaines enseignes sont réputées pour avoir un plus large choix en fruits et légumes, d’autres de meilleurs prix pour la viande ou le fromage… Quand on est à pieds avec un budget serré, ça complique beaucoup les choses ! Même si il y  a une navette spéciale pour les étudiants qui nous conduit au centre d’achat le plus proche le jeudi soir, vendredi soir et samedi après midi, nous laissant 2h sur place pour faire nos emplettes et nous déposant au pied de notre résidence au retour. Ça, c’est vraiment pratique.

 

J’ai même droit à une mini-tempête dès le 2ème jour après mon arrivée. Mais franchement, à part le fait qu’il y avait un peu de vent et de neige, je n’ai pas trouvé que c’était grand-chose. Peut-être parce que je suis en ville, dans un immeuble…

Mes premières courses... il me manque encore pleins de choses !Mes premières courses... il me manque encore pleins de choses !

Mes premières courses... il me manque encore pleins de choses !

Les vélos abandonnés pour l'hiver en bas des résidences, qui reprendront du service au printemps ; la vue depuis ma chambre, plein Est ; 3 photos de ma chambre, décorée avec une tenture et des peintures achetées à l'île Maurice, le margouillat de la Réunion fait par Yssam, un tissu du Japon, une peinture venant de Montmartre... A part ça, je n'aime pas les voyages !!!!Les vélos abandonnés pour l'hiver en bas des résidences, qui reprendront du service au printemps ; la vue depuis ma chambre, plein Est ; 3 photos de ma chambre, décorée avec une tenture et des peintures achetées à l'île Maurice, le margouillat de la Réunion fait par Yssam, un tissu du Japon, une peinture venant de Montmartre... A part ça, je n'aime pas les voyages !!!!
Les vélos abandonnés pour l'hiver en bas des résidences, qui reprendront du service au printemps ; la vue depuis ma chambre, plein Est ; 3 photos de ma chambre, décorée avec une tenture et des peintures achetées à l'île Maurice, le margouillat de la Réunion fait par Yssam, un tissu du Japon, une peinture venant de Montmartre... A part ça, je n'aime pas les voyages !!!!
Les vélos abandonnés pour l'hiver en bas des résidences, qui reprendront du service au printemps ; la vue depuis ma chambre, plein Est ; 3 photos de ma chambre, décorée avec une tenture et des peintures achetées à l'île Maurice, le margouillat de la Réunion fait par Yssam, un tissu du Japon, une peinture venant de Montmartre... A part ça, je n'aime pas les voyages !!!!Les vélos abandonnés pour l'hiver en bas des résidences, qui reprendront du service au printemps ; la vue depuis ma chambre, plein Est ; 3 photos de ma chambre, décorée avec une tenture et des peintures achetées à l'île Maurice, le margouillat de la Réunion fait par Yssam, un tissu du Japon, une peinture venant de Montmartre... A part ça, je n'aime pas les voyages !!!!

Les vélos abandonnés pour l'hiver en bas des résidences, qui reprendront du service au printemps ; la vue depuis ma chambre, plein Est ; 3 photos de ma chambre, décorée avec une tenture et des peintures achetées à l'île Maurice, le margouillat de la Réunion fait par Yssam, un tissu du Japon, une peinture venant de Montmartre... A part ça, je n'aime pas les voyages !!!!

Le froid, que j’appréhendais un peu après plus de 6 mois passés sous les tropiques, ne m’a pas gêné du tout, ce qui m’a surpris. Bon, c’est vrai, j’adore la neige et le froid ne m’a jamais dérangé si je suis bien couverte. Mais je pensais m’être « tropicalisée » un peu plus…

Par contre, fonceuse que je suis, j’ai eu le droit à une leçon dès le mardi suivant mon arrivée : j’avais décidé d’aller à la banque pour prendre un rendez-vous afin d’ouvrir un compte en banque ici.

Je sors donc de chez moi bonnet sur la tête (ici ils appellent ça une « tuque »), cache-col, moufles, chaussettes en laine (surtout ne pas mettre de coton*** !) et emmitouflée dans mon manteau qui me descend jusqu’aux genoux (il est rouge. Vu que je fais 1.6m, on va bientôt m’appeler « le petit chaperon rouge » !). Je me dis que je suis parée. Mais, grave erreur, j’ai oublié 2 choses :

  • regarder la météo avant de partir : aujourd’hui il fait très froid : -29°C et -36°C en température ressentie (mais ça je ne le verrai qu’au retour)
  • mettre mon legging molletonné sous mon jean, pour m’isoler du froid

 

Il me faut 15 minutes pour arriver à la banque, à pieds. Quand j’arrive, j’ai les jambes frigorifiées, de la sortie de mes bottes jusqu’à mi-cuisses. L’attente dans la banque me réchauffe un peu. Mais comme j’ai la tête dure et que j’avais prévu de faire plusieurs choses, je n’en tiens pas compte et continue mon programme. Je vais donc à un magasin (une coopérative) à 20 minutes de marche de là, acheter quelques trucs. Puis je vais au centre d’achats à 5 bonnes minutes du magasin. J’y achète d’autres choses, entre autres des tupperwares. Je sors donc de là-bas avec un petit sac à dos plein et deux grands sacs résistants remplis (plus de volume que de poids, heureusement) pour rentrer chez moi. Cela me prend 35 à 40 minutes… A certains moments, je sentais des petits fils de glace qui se formaient entre ma joue et mon cache-col ! Quand je rentre chez moi, j’ai beau me toucher les cuisses, je ne les sens plus ! Tout juste si je sens quelque chose quand j’appuie fort avec mon poing… Elles sont rouge écarlate… Je mettrai plusieurs heures à me réchauffer complètement.

 

Bref, il faut faire des erreurs pour ne plus recommencer ! Et celle-là je ne suis pas prête de la refaire…

 

***coton : à ne surtout pas mettre sur sa peau si on ne veut pas avoir froid car il retient l’humidité. Et c’est l’humidité, quand elle se refroidit, qui donne froid. Il vaut mieux avoir des chaussettes en laine qui évacuent la transpiration. Même si elles sont humides, le pied reste au sec et au chaud. Pareil pour les maillots de corps si on fait du sport en extérieur : pas de coton mais une matière synthétique respirante.

 

 

Je vous rassure, depuis j’ai aussi acheté une cagoule et des lunettes de ski. Ce qui m’a bien servi pour faire du chien de traineau… Mais ça, ce sera un autre article ;)

Le Saint Laurent, avec ses snowkiters et ses cabanes de pêche sur la glace ; des parcs ; 2 maisons prises au hasard dans la ville
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